Depuis la fin du chantier à Oullins, le retour de la nature est spectaculaire. La…
L’été a été mis à profit pour avancer les chantiers de Tassin la Demi-Lune et de Francheville, sans gêner les populations piscicoles. Bilan : l’aménagement de la partie Tassilunoise est pratiquement terminé et à Francheville les travaux préparatoires de dévoiement des réseaux, plus complexes que prévus, sont désormais bouclés.
A Tassin, un tout nouveau lit pour la rivière
Fin août, les derniers engins nécessaires pour finaliser le génie civil sur le secteur du Grand Pré à Tassin ont quitté le chantier, marquant ainsi la fin de la mise en place des protections contre les crues et des travaux dans le lit de la rivière. Restait la restauration écologique du lit, avec la mise en place notamment de bancs de galets, de caches pour les poissons, terminée en Septembre. Une visite du site a permis aux riverains de découvrir l’aménagement en présence du maire et du SAGYRC, et d’annoncer la toute dernière phase de plantations des berges avec une quinzaine d’arbres et plus de 500 arbustes, prévue pour cet hiver. A cette échéance les 425 m linéaires du Ratier, affluent de l’Yzeron seront livrés, assurant une protection des riverains contre une crue centennale et un environnement très favorable pour la faune aquatique.
Mise en place des ouvrages de diversification écologique du lit du Ratier à Tassin
Francheville : on avance
Côté Francheville, après avoir, en été 2018, dévié les réseaux électriques, dont une ligne haute tension et supprimé le collecteur d’eaux usées qui traversait le gué de la Ruette Mulet, restait à régler la question du réseau d’eau potable et de celui pour l’éclairage public. La solution retenue a consisté à les enfouir sous le gué, suffisamment profondément, car ce dernier a vocation à être supprimé dans le cadre des travaux de protection contre les crues. Une exigence qui a rendu ces travaux complexes, car la présence du gué provoque un stockage du sable, qui lui même entraîne une rehausse de la nappe. Il a donc fallu gérer de débits de nappe importants, réaliser des blindages, le tout dans un site exigu et peu facile d’accès. Néanmoins aujourd’hui, tous les réseaux aériens qui étaient dans l’emprise du futur lit sont enterrés. Désormais, le SAGYRC, en lien avec les maires et la Métropole, étudie les possibilités d’optimiser le planning des travaux sur ce secteur que des contraintes réglementaires ont retardé, en réalisant une première intervention en 2020 consistant à supprimer le gué et commencer le terrassement du futur lit. Cela impliquera de démolir la passerelle piétonne.