Le Congrès international« Ecohydrologie 2015 » organisé par l’Unesco à Lyon en septembre dernier, va permettre à…
Le 2 décembre 2022, une quinzaine de communes et communautés de communes du bassin versant ainsi que des représentants des jardins partagés se sont réunis pour partager le bilan de leurs actions écEAUnomes. Retour sur les échanges et les avancées.
La sécheresse a été un accélérateur
Le manque d’eau qui a affecté le bassin versant dès le début du printemps a été propice aux expérimentations ou investissements en faveur des économies d’eau dans les jardins et les espaces verts des communes.
Parmi les actions menées par la plupart des acteurs, il faut noter un effort conséquent sur la mise en place de cuves de récupération d’eau, qui sera encore d’actualité en 2023. L’évolution des essences est également une tendance lourde ; les annuelles sont progressivement abandonnées au profit de vivaces. Enfin, communes et jardins partagés développent les pratiques de paillage, souvent en réutilisant des déchets verts broyés.
Des initiatives inspirantes
A ces pratiques très positives pour les économies d’eau, s’ajoutent des initiatives qui méritent d’être partagées. La commune d’Yzeron, par exemple, prend en charge le broyage des déchets verts apportés par les habitants. Des initiatives comparables ont été menées par la Métropole de Lyon.
La commune de Francheville a, quant à elle, expérimenté, avec succès, la mise en place d’oyas de 35 litres dans des massifs de vivaces résistantes. Le remplissage se fait une fois toutes les 3 semaines, et les massifs ont très bien réagi.
Comment accélérer la dynamique ?
Tous les participants ont souligné l’évolution du regard porté par les habitants sur les espaces verts et leur arrosage, liée en partie aux sécheresses et aux canicules. Les pratiques vertueuses développées par les communes doivent donc être valorisées et expliquées, car elles participent à la sensibilisation du public.
L’agence de l’eau, qui a été un financeur important de l’opération « Tous écEAUnomes » confirme l’importance de mobiliser les citoyens et rappelle que cet objectif est une plus-value essentielle pour obtenir des financements.
Pour aller plus loin, il est jugé essentiel d’organiser des temps réguliers de partage de connaissance à l’échelle du bassin versant. Ils permettent à chacun de mettre en valeur ses actions, de savoir ce qu’il se passe ailleurs, et de découvrir de nouvelles pratiques. Un relai de ces échanges au sein des communes est également nécessaire pour acculturer les équipes à ces nouveaux modes de faire.
C’est d’ailleurs un des axes du contrat du bassin versant de l’Yzeron, dans lequel il est bien prévu d’organiser des journées d’échanges et de renforcer le partage des bonnes pratiques !