Les niveaux de pluie cumulés cette année sur le bassin de l’Yzeron, comme ailleurs dans…
Après plusieurs années d’études, le plan de gestion de la ressource en eau (PGRE) a été adopté fin 2017 pour cinq ans. L’ambition : mobiliser l’ensemble des acteurs du bassin versant de l’Yzeron afin de réduire les prélèvements dans les rivières et les nappes.
Pour permettre aux cours d’eau de conserver assez de débit pour le maintien de la vie aquatique, il est nécessaire de réduire pratiquement de moitié les volumes d’eau prélevés actuellement. Mais comment faire ? C’est tout l’enjeu du plan de gestion de la ressource en eau lancé en décembre dernier qui détaille une série de mesures à mettre en œuvre sur la période 2018-2022.
Le principe pour agir : réduire les prélèvements à la source !
Les prélèvements quantitativement les plus importants proviennent de ce que l’on appelle les eaux claires parasites : ce sont des eaux « propres » qui se retrouvent dans les égouts au lieu d’alimenter le milieu naturel. Le débit des rivières est drainé par des canalisations vétustes posées à proximité immédiate de leur lit, ou bien les eaux de pluie ou de sources sont évacuées par erreur ou facilité dans le système d’assainissement.
Ces dysfonctionnements devraient être résolus par les importants travaux conduits par la Métropole de Lyon et le SIAHVY sur les réseaux d’assainissement.
Tous concernés
La seconde source majeure de prélèvement vient de la présence d’une multitude de forages, de puits ou de pompes utilisés pour arroser les jardins et remplir les piscines.
Il existerait sur le bassin entre 1 300 et 2 000 forages, majoritairement utilisés par les particuliers mais aussi par quelques communes. Soit autant de ressource détournée des rivières.
C’est pourquoi, les communes, avec l’appui du SAGYRC, se mobilisent pour développer des pratiques exemplaires mais aussi sensibiliser chacun à l’enjeu des économies d’eau.
Les solutions vont de l’installation de récupérateurs d’eau à des pratiques de jardinage limitant les besoins en arrosage comme le choix de végétaux résistants à la sècheresse, le paillage des sols ou l’arrosage nocturne pour limiter l’évaporation, l’installation de systèmes automatiques dotés de sondes… . Autant de solutions et de bonnes pratiques à valoriser largement.
On commence dès ce printemps !