Le Congrès international« Ecohydrologie 2015 » organisé par l’Unesco à Lyon en septembre dernier, va permettre à…
L’extension du parc d’activité de Clape-loup sur la commune de Sainte-Consorce prévoit une gestion exemplaire des eaux pluviales. Revue des solutions mises en œuvre.
Ce parc d’activités, aménagé dans les années 70, époque où l’on se préoccupait peu des questions d’imperméabilisation des sols et de ruissellement des eaux pluviales, fait actuellement l’objet d’une extension sur 9 ha. Implantée sur l’amont du bassin versant du Ratier, ce projet a été l’occasion pour la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais (CCVL), aménageur du site, de repenser globalement la gestion des eaux sur l’ensemble du Parc, en prenant en compte les prescriptions du PPRNi de l’Yzeron approuvé en 2013.
Au programme, la création de deux bassins de rétention qui assurent une rétention collective des eaux pluviales de l’ensemble du site, jusqu’à un certain coefficient. Si les aménagements envisagés par les entreprises sur leur parcelle vont au-delà de ce coefficient, charge à elles de se doter des équipements nécessaires à la gestion du surplus. Avec des préconisations bien détaillées dans le règlement d’aménagement, comme la réalisation de toits terrasses ou de stationnement engazonnés, qui favorisent l’infiltration des eaux et limitent l’imperméabilisation des sols. Les entreprises sont aussi incitées à stocker les eaux, en vue de leur réemploi, soit à des fins d’arrosage ou d’utilisation dans les process de fabrication ; une bonne manière de conjuguer gestion de l’eau et économies.
Des solutions bien intégrées
Un effort conséquent est également porté à l’intégration paysagère des ouvrages de gestion de l’eau ; les bassins de rétention sont paysagés et un système de noues, elles aussi paysagées, longe les nouvelles voiries. L’intérêt de ce type d’aménagement est double : la végétation en surface va ralentir l’écoulement des eaux et favoriser le dépôt des particules sur lesquelles les polluants issus des voiries sont fixés. L’eau restituée au milieu naturel est ainsi dépolluée. Si l’on ajoute que la CCVL met à disposition des entreprises un paysagiste conseil pour les orienter vers des solutions de gestion des eaux, à la fois efficaces et bien intégrées dans le paysage, tout est mis en oeuvre pour réaliser un parc d’activités exemplaire et esthétique. Les premières entreprises devraient débuter leurs travaux en Septembre 2017.
Pour toute information sur le parc d’activités :
Aurore Patyn – chargée de développement économique à la CCVL.
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