Depuis la fin du chantier à Oullins, le retour de la nature est spectaculaire. La…
Classé en Espace Naturel Sensible, le plateau et les vallons du Méginand, du Ribes, du Ratier et du Charbonnières bénéficient d’un plan de gestion, piloté par la Métropole de Lyon, le département du Rhône et les communes concernées*. Une opportunité dont s’est saisi le Sagyrc pour développer un partenariat.
Espace de transition entre les Monts du Lyonnais et l’agglomération lyonnaise, l’Espace Naturel Sensible de Méginand s’étend sur 850 hectares où se mêlent prairies de pâturage et de fauche, vallons boisés, haies, petits cours d’eau et leur cortège de zones humides. Les enjeux de préservation et de mise en valeur de cet ENS sont multiples : maintien d’une agriculture respectueuse des milieux, enrichissement de la biodiversité, gestion de la ressource en eau, et bien sûr accueil et sensibilisation du public à ces richesses environnementales et agricoles.
L’ENS du Méginand en actions
Depuis une quinzaine d’années, de nombreuses actions ont été menés sur cet ENS, comme par exemple l’aménagement de plusieurs sentiers de promenade, l’offre d’animations de découverte de l’environnement pour les scolaires et le grand public ou encore la restauration d’une grande zone humide à la confluence du Ribes et du Méginand, appelée la Prairie aux Mares. Les collectivités se mobilisent également pour maitriser le foncier et acquièrent les terrains au fil de l’eau ; un objectif clef pour garantir durablement la protection de cet espace.
Des zones humides qui disparaissent
Des inventaires anciens faisaient apparaître sur le secteur plus d’une trentaine de zones humides. Les sécheresses répétées ont malheureusement conduit à l’atterrissement de nombre d’entre elles. Une perte écologique majeure qu’il est urgent d’enrayer. Partageant cet objectif, le Sagyrc s’est rapproché des gestionnaires de l’ENS afin d’envisager des actions communes.
Un premier projet commun en cours
A quelques encâblures de la prairie aux mares, il est prévu, d’ici l’été, de créer une nouvelle mare qui étendrait le réseau déjà existant et offrirait un corridor écologique aux espèces vivants dans ces milieux.
De son côté le Sagyrc doit conforter la berge du Vivrat, un petit affluent busé dans sa traversée de Saint Genis les Ollières. A son débouché, lors des orages, la puissance de l’eau est telle qu’elle a érodé la berge sur plus de 7m de haut, menaçant la stabilité de la voirie située au-dessus.
Cette simultanéité d’actions a été mise à profit par les gestionnaires de l’ENS et le Sagyrc.
Les déblais de terres liés au creusement de la mare permettront de fournir au Sagyrc les 400 m3 de matériaux nécessaires pour réparer la berge, quelques centaines de mètres seulement séparant les deux chantiers. Une démarche vertueuse de réemploi de matériaux !
Au-delà de cette première action, les liens entre les gestionnaires de l’ENS et le Sagyrc sont appelés à se renforcer, notamment pour mener des inventaires communs, partager des données scientifiques, ou des observations sur le terrain. Et agir, ensemble, au bénéfice des milieux aquatiques et de la biodiversité.
# Cliquez ici pour découvrir les sentiers de promenade de l’ENS du Méginand
*Tassin le Demi-lune, Saint-Genis-les-Ollières, Grézieu-la-Varenne, Sainte Consorce, Marcy l’Etoile, Communauté de communes des Vallons du Lyonnais