Lutter contre les inondations
Les crues du bassin versant de l’yzeron
Le bassin versant de l’Yzeron est très urbanisé à l’aval. La nature des sols (peu perméables) combinée à la topographie (de fortes pentes) font qu’il subit des crues de régime torrentiel. La fréquence et l’intensité des crues se sont aggravées ces dernières décennies.
Des risques élevés
1982, 1983, 1986, 1988, 1989, 1993, 2003, 2005, 2008, 2009, 2010… l’Yzeron a beaucoup débordé ces dernières décennies, provoquant des submersions de chaussées et d’habitations (hauteur > 1m) avec des vitesses élevées mettant en cause la sécurité des personnes.
La crue récente la plus forte est celle de 2003, qui a sinistré plus de 700 foyers à Oullins, Sainte Foy-les-Lyon, Tassin la Demi-Lune, Francheville et Charbonnières-les-bains.
Dans le cas d’une crue centennale, ce seraient environ 3 700 personnes qui seraient concernées par les inondations.
La responsabilité de protéger les populations
En raison de l’intensification des épisodes d’inondations aux ampleurs et conséquences toujours plus dramatiques, la protection centennale constitue aujourd’hui le niveau de référence contre lequel se prémunir dans les directives nationales et européennes ; un choix conforté par les effets du réchauffement climatique.
95 m3/s
Le débit de la crue trentennale de l’Yzeron en 2003
3 700
Personnes exposées au risque de crue centennale
1 000
Emplois exposés au risque de crue centennale
Q10 à Q100 : Comment qualifier une crue ?
La qualification d’un niveau de crue exprime une probabilité et non une fréquence, à laquelle correspond un débit.
Une crue cinquantennale a ainsi un risque sur 50 de se produire dans l’année, et non pas de se produire tous les demi-siècles.
Une crue centennale, un risque sur 100 de se produire dans l’année, etc.
La rivière Thaya qui coule en Autriche et en République Tchèque a connu deux crues centennales la même année, en 2006.
Les crues sont notées Q100 (centennale), Q50 (cinquantennale), Q30 (trentennale), etc.
Q signifie le débit.