L’enlèvement des arbres et le dégagement des emprises de chantier ont eu lieu en décembre…
Une trentaine d’élus, de vigies et de représentants des services techniques des communes de l’aval du bassin versant se sont prêtés en décembre à un exercice de crise. Un « jeu de rôle » organisé autour d’un scénario inondation qui a été riche d’enseignements.
L’an dernier, les vigies de l’Yzeron, les communes et le Sagyrc s’étaient déjà entrainés à tester les procédures en organisant un exercice sur le terrain. Cette fois c’est en salle qu’ils ont travaillé. Avec deux objectifs principaux : tester la circulation de l’information en cas de crise et partager les ressentis et questionnements des différents acteurs mobilisés.
Organisés en trois pôles, la cellule de crise des communes, les vigies et les représentants des communes basés sur le terrain, ainsi que la cellule de crise du Sagyrc, les participants recevaient des informations sur la crue, via un écran ou s’affichaient différentes informations dont les niveaux d’eau en certains points du bassin versant.
Au fur et à mesure de la progression de la crue, les participants devaient prendre des décisions : déclencher l’alerte et déployer les mesures du Plan Communal de Sauvegarde, choisir les informations du terrain à faire remonter au Sagyrc pour nourrir l’analyse de l’événement, décider à quel moment et comment quitter le terrain pour éviter de se mettre en danger, ….
L’exercice a également permis au Sagyrc de présenter les outils de surveillance complémentaire en cas de crue dont il s’est doté et notamment les nouvelles échelles de mesure des niveaux d’eau qu’il vient de déployer sur le terrain. Ces échelles distinguent deux situations : la vigilance (couleur jaune) avec des risques de refoulement des réseaux d’évacuation des eaux pluviales au niveau de la voirie, le danger avec un risque de surverse des ouvrages de protection (niveau du cours d’eau qui dépasse celui des ouvrages). Confrontés à ces deux situations, les participants ont du définir la manière de gérer leurs implications sur le terrain.
Bilan de l’exercice : des participants satisfaits d’avoir « révisé » dans un cadre convivial tout sauf anxiogène et échangé entre cellules de crise et terrain. Mais aussi des procédures affinées et la confirmation de besoins de formation sur des sujets très précis comme la gestion des clapets anti-retour. Le prochain exercice devrait donc se tenir sur le terrain en 2020 ! En espérant qu’aucune crue ne sera à déplorer d’ici là.